La santé s’est installée au cœur des préoccupations des Français, devant même le pouvoir d’achat, selon un récent sondage commandé par le Conseil économique, social et environnemental (Cese). En effet, 40 % des Français considèrent leur santé et celle de leurs proches comme la principale source d’inquiétude, un chiffre qui grimpe à 42 % parmi les catégories socio-professionnelles les plus défavorisées. Cette préoccupation – déjà évoquée lors de la journée mondiale de la santé –  ne reflète pas seulement des inquiétudes générales, mais met en lumière les disparités d’accès aux soins et les défis d’un système de santé en tension, particulièrement dans les territoires moins denses.

Une préoccupation croissante dans un contexte de crises

Après plusieurs années marquées par des hausses de prix et une pandémie qui a bouleversé les systèmes de santé, le sentiment de vulnérabilité face aux enjeux sanitaires s’est intensifié. La santé est un besoin fondamental, et les crises récentes ont révélé des limites dans l’accès aux services de soin, notamment dans les zones rurales et les petites agglomérations. La problématique est particulièrement visible dans ces territoires où 59 % des résidents expriment des difficultés d’accès à des services de santé, soit près d’un habitant sur deux.

La santé arrive devant le pouvoir d’achat (34 %) et la situation économique générale (28 %) dans les sujets de préoccupations majeurs. Ces inquiétudes se traduisent souvent par une appréhension accrue des coûts et des conditions de prise en charge des soins.

Inégalités territoriales et accès aux soins

En France, de fortes disparités géographiques exacerbent l’inégalité d’accès aux soins. Dans plusieurs départements, notamment en Outre-mer, Hauts-de-France, Grand Est et Centre, l’espérance de vie reste inférieure à la moyenne nationale, et le nombre d’années vécues en mauvaise santé est plus élevé. Les difficultés d’accès aux soins sont multipliées dans les déserts médicaux, ce qui impacte fortement les populations les plus isolées.

Ces disparités se doublent de différences socio-économiques : les 5 % des hommes les plus aisés vivent en moyenne 13 ans de plus que les 5 % les plus pauvres, un écart de 8 ans pour les femmes. Ces écarts posent des questions majeures quant à la solidarité et à la cohésion sociale du pays.

La santé mentale et le lien social : des indicateurs de fragilité

La crise sanitaire a également souligné la nécessité de prendre en compte la santé mentale et le bien-être psychologique. Le sondage du Cese montre une dégradation du sentiment d’attachement à la démocratie chez les personnes les plus en difficulté face au système de santé. Près de 15 % des Français affirment ne pas être prêts à défendre la démocratie si celle-ci était menacée, un chiffre qui révèle une fragilité croissante du lien social. Les inégalités d’accès aux soins et aux services publics pèsent lourdement sur le moral des individus et alimentent un sentiment d’abandon et de défiance.

Que faire pour réduire ces inégalités d’accès à la santé ?

TélémédecineAfin de réduire les inégalités d’accès aux soins, plusieurs pistes sont envisagées par les experts et les acteurs de la santé publique. L’augmentation du nombre de médecins dans les zones sous-dotées, le renforcement de la télémédecine, et la mobilisation des professionnels paramédicaux pour élargir l’offre de soin dans les zones rurales font partie des solutions avancées.

Des actions en matière de prévention pourraient également jouer un rôle déterminant pour réduire l’impact des maladies chroniques et renforcer l’espérance de vie en bonne santé. En intégrant ces priorités dans les politiques de santé, la France pourrait améliorer le parcours de soins pour tous ses citoyens, indépendamment de leur lieu de résidence ou de leur niveau de revenu.

MY HEALTHY : une solution pour faciliter l’accès aux soins

Dans cette optique, MY HEALTHY se positionne comme un acteur de soutien aux praticiens de santé en facilitant les paiements pour les consultations. Les solutions de paiement de MY HEALTHY permettent aux médecins et aux patients de gérer leurs frais de santé de manière simple et flexible, en optant pour des paiements fractionnés ou différés. Cela permet aux patients de mieux gérer leur budget santé et favorise un accès plus large aux soins.

Comme vous pouvez le découvrir dans notre mission, notre volonté première est d’aider les individus dans la couverture de leurs dépenses de santé.
Cet engagement se matérialise à travers une solution d’avance de paiement, ainsi que le financement du reste à charge, sous réserve de certaines conditions d’éligibilité.

Bien que cela puisse sembler anodin, cette démarche revêt une importance capitale pour la santé publique. Celle de faciliter l’accès aux soins pour tous.
L’avance des frais n’est pas une solution miracle, mais si nous pouvons contribuer à résoudre ce problème, notre mission sera accomplie.

Alors que la santé s’impose comme le sujet de préoccupation majeur pour les Français, les inégalités d’accès aux soins et le défi du vieillissement de la population appellent des solutions rapides et adaptées, en plus des aides exceptionnelles déjà en place.

👉 Pour en savoir plus sur les préoccupations des Français concernant leur santé, découvrez l’étude relayée par France Info sur ce lien.